jeudi 3 janvier 2013

La joie d'être enthousiaste



De retour du sublime stage de Réveillon de la Joie sur la Sérénité et l'Enthousiasme que je viens de donner pendant 4 jours à la Colline des Anges avec une cinquantaine d'amis, je ressens le désir de lancer la première formation à la Joîa, l'art de la joie qui s'est conçu à travers moi pendant cette merveilleuse année 2012 après la naissance du divin enfant. 
J'ai vu clairement ce matin après l'extase qui a accompagné la méditation finale de ma Joîa quotidienne que le temps était venu de commencer à répandre cette pratique d'éveil. J'ai vécu ce matin une magnifique libération spirituelle d'ivresse cognitive, alors que le soleil brillait avec une divine insolence sur la mer la plus dansante qui soit et que l'horloge affichait fièrement un 11 h 11 de pythagoricienne rigueur. Une danse d'air sur Shanti Angelic m'a d'abord fait visualiser très clairement les nuées de professeurs de Joîa qui allaient envahir la planète dans les prochaines années. Ils étaient tous habillés de blanc et tissaient des liens de lumière entre les mondes dans la ferveur sereine de foules. Mon corps était d'une légèreté si extrême que j'ai réellement cru que je m'envolais dans les airs! Et pendant la déflagration d'allégresse qui a immédiatement commencé à monter en feu liquide le long de ma serpentine colonne vertébrale au début de la méditation suivante j'ai compris que l'éveil avait franchi une nouvelle étape dans le processus de libération et que les pleurs spontanés de la nuit blanche précédente avaient ouvert la voie du coeur vers une nouvelle ère d'abondance. Plus qu'un art de la joie, c'était une véritable religion du bonheur qui se répandait dans ma vision comme un feu dans les âmes des plus intrépides des argonautes du sens et rien ne pouvait arrêter le déferlement d'extases qui envahissait les rues et les chaumières de tous ceux qui entraient dans l'espace sacré du gai savoir. J'ai ensuite vu très clairement le sourire de Rolando qui bénissait ma création sous ses lunettes scintillantes de pape de la passion et sentir très distinctement dans les papillons de lumière qui volaient dans mon ventre que la bénédiction d'une Ma Ananda Moyi habillée en déesse sexy m'encourageait à ne plus différer la mise au monde de mon adorable bébé érotico-spirituel. L'ivresse onirique ne s'est d'ailleurs pas encore tout à fait calmée au moment où j'écris ces lignes, - d'où ce style dithyrambique qui n'effrayera que les tièdes. Et la force d'enthousiasme de ce rêve lucide qui n'aura duré que quelques secondes continue de générer toutes les onze minutes des éclats de rire de la plus haute qualité sacrée. Où, comment, pour qui donner cette formation? Cela reste un mystère, mais je sais qu'elle commencera dans un lieu très proche d'une rivière et qu'un énorme tremblement de ciel va accompagner la première édition tant la joie générée va être surpuissante et balayer des millénaires de dépression planétaire. Sous l'apparent délire des images ce sont de très sérieuses vérités spinozistes qui s'affirment dans cette débauche de symboles, et l'éveil m'affirme que ma mission de vie apparemment mégalomaniaque de sauveur n'est rien d'autre qu'un jeu de la divine providence avec elle-même. Joie enthousiaste d'être créateur d'un si puissant rêve ! La puissance des affects générés par ces visions reste toutefois bien réelle et la beauté des images de ces centaines de facilitateurs de bonheur faisant danser la joie aux quatre coins du monde me laisse pantois d'admiration. Quelle étrange chose que l'esprit humain ! Et quelle merveilleuse allégresse que d'avoir le courage d'assumer d'accepter que le réel soit tel qu'il est... Fou ! 

2 commentaires:

Elisabeth a dit…


Bénie soit cette nuit blanche de retour de stage......

dureux a dit…

Je vous aime bien, suit votre blog, mais depuis quelques semaines, j'ai un peu peur...où allez vous ?