samedi 17 novembre 2012

La joie de la félicité





Montant de mon sexe, la joie de la liberté

Repose dans mon ventre dans la terre de la sérénité,

Se dilate dans ma poitrine dans le feu de l'enthousiasme,

Se déploie dans mon coeur dans l'eau de l'amour,

S'exhale dans ma gorge dans l'air de la gaieté,

Se répand dans ma bouche dans les saveurs de la volupté,

Irradie dans ma tête dans les couleurs de l'enchantement

Et rayonne partout dans la lumière de la félicité.

dimanche 11 novembre 2012

La joie d'écrire



Ecrire, c'est planter des graines de nuit dans la neige vierge du silence et voir peu à peu le monde être illuminé par les étoiles du sens.

Etonnement de sentir vibrer le mystère de la vie dans les formes mortes du langage.

Joie de voir la magie du réel se recréer plus puissante encore dans la chair des mots.

Emerveillement de voir naître et renaître le souffle de l'esprit dans la danse de la matière.

Miracle de l'écriture : exprimer pour l'éternité l'inexprimable fugacité du vivant.

Laisser la plume saisir au vol la vigueur extraordinaire du printemps

Et sourire de voir s'envoler vers le ciel l'insaisissable oiseau de sa beauté.





mercredi 7 novembre 2012

La joie d'être père



De toutes les joies que la vie offre pour le bonheur en ce monde, celle de la paternité est une des plus profondes et des plus solides.


La paternité m'a apporté pour l'éternité tendresse sacrée, humilité immense, allégresse sans borne.


Et gratitude infinie : chacun de mes enfants m'a plus appris sur la sagesse que tous les maîtres spirituels réunis.


Gaïa, la stabilité féconde de la terre
Arthur, la puissance jubilatrice du feu
Manon, l'abondance affective de l'eau
Vanille, la liberté imaginative de l'air

Miracle de la paternité : retrouver dans chaque visage aimé un peu de soi, un peu de l'autre, et beaucoup de cet alliage de mystère et d'évidence qu'on appelle l'amour.


Jamais je ne remercierai assez le ciel et la terre pour la grâce d'être leur père.


Jamais je n'oublierai la douceur printanière de leurs rires d'enfants dans l'hiver de ma vieillesse.


Et sans cesse je savoure la joie de leur existence.