mercredi 22 mai 2013

la joie de méditer



La méditation est le plus court chemin vers le paradis.
En l'espace d'une seconde, tout devient simple, nouveau, extatique. Juste le temps nécessaire pour voir que le temps n'existe pas, qu'il n'y a ni passé, ni futur, ni même de présent, qu'il n'y a rien à craindre ou à espérer, qu'il n'y a aucun but à atteindre, qu'il n'y a personne dans ce corps, que la mort n'existe pas, que le monde est infiniment merveilleux, que tout est miraculeusement toujours nouveau, que chaque évènement est exactement tel qu'il doit être, que ce que je suis est pure liberté de jouir de la paix infinie de l'Etre dans la flamboyance radieuse du devenir, qu'il n'y a rien à comprendre, qu'il y a tout à explorer, qu'il n'y a pas de méditant, rien à méditer, seulement la réalité conscience béatitude d'être la danse de la Vie.  



La joie d'être Shiva



Dans ma danse de feu aux couleurs de splendeur
La puissance divine rejaillit dans l'espace   

Triomphant glorieuse du démon de l'ennui
Elle jaillit immobile dans sa force de douceur

Dans la pleine conscience de mon feu créateur
Tout renaît à soi-même dans l'élan du printemps

Et le monde s'enchante dans l'éternel présent
Sous les cendres des concepts mon esprit se pâme
   
Et la folle sagesse du serpent rayonne
dans le regard sacré de la joie de Shiva
  


mardi 7 mai 2013

La joie de s'émerveiller



La beauté des feuilles était stupéfiante ce matin. Jamais je n'ai vu de verts si éclatants. Un festin mystique plus incroyable qu'une apparition d'anges. Lorsque les papillons d'or sont apparus entre les branches noires du cerisier, l'émotion est devenue quasi-insoutenable. J'ai béni la source d'avoir créé la vie et je me suis abandonné à l'extase perceptive. En une seconde, je n'ai plus rien compris à rien, mais j'ai vu que tout rayonnait d'une lumière merveilleuse qui exprimait l'invisible miracle du réel. Les feuilles l'ont remarqué et m'ont remercié de mon inconscience. Même les papillons ont souri. Le temps de la marche, le monde était redevenu parfait. Au réveil, il était midi.