lundi 21 mai 2012
La joie d'être reconnu
Sensation merveilleuse de liberté de sentir que je n'ai pas besoin d'être connu parce que je sens la joie d'être reconnu.
Reconnu par qui ? Par moi-même, et personne d'autre. Ou plutôt par le je de la conscience, bien plus vaste que le moi.
Je sais qui je suis, je reconnais qui je suis, j'éprouve la force paisible de cette reconnaissance et je tire de ce savoir me savourer une indicible allégresse qui allie la terre de la sérénité à l'air de la béatitude et l'eau de la volupté au feu de l'enthousiasme.
Quel plus grand enthousiasme que celui d'être soi-même ? D'avoir trouvé le soi ? De comprendre que je n'ai jamais été que le soi ?
Et c'est bien sûr parce que je suis parvenu à me reconnaître moi-même dans ma divine unicité et unité qu'enfin je peux aussi assumer pleinement le moi et savourer le délice d'être aussi reconnu - ou critiqué - par les autres à mesure qu'ils me découvrent dans l'expérience de la joie partagée - ou refusée - dans sa robe d'absolu.
Parce que je n'ai plus peur de montrer qui je suis dans ma lumière sans ombre, de créer ce que je crée dans mon infinité sans limites, d'aimer ce que j'aime dans mon désir sans avidité. La joie de se reconnaître soi-même pour ce que l'on est - rien d'autre qu'une incarnation de Dieu au sein de Dieu même - marque le début d'une nouvelle vie entièrement consacrée à jouir du présent sans plus aucune intention envers le futur.
Je n'existe plus : j'insiste.
Je ne m'efforce plus : je m'abandonne.
Le début de la liberté et du seul véritable amour, la reconnaissance de la divinité des autres, et de tout ce qui est, de tout ce qui arrive.
Quel est le chemin vers cette reconnaissance? Un seul : la connaissance.
Et le chemin vers la connaissance. Un seul : l'amour.
L'unique chemin vers la connaissance est de reconnaître que je suis l'amour.
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