Dans sa chronique intitulée « le goût
de la transcendance » paru dans le monde des religions, le sympathique Alexandre Jollien écrit que "Spinoza voyait la religion comme
un asile de l’ignorance". Etrange, cher philosophe ! Parce que Spinoza explique le contraire : "je rapporte à la religion tous les désirs et les actions dont nous sommes la cause en tant que nous connaissons Dieu" (Ethique, 37, sc.1). C’est l’idée inadéquate et imaginaire d'un Dieu transcendant proposée par
le christianisme qu’il qualifie d’asile de l’ignorance. Tu dis aussi que la transcendance est « un sommet inconnaissable». Pourquoi diable ne pas seulement dire que tu n'en as pas la connaissance ? La véritable transcendance est au contraire le dépassement de la conscience ordinaire et l'accès à la conscience amplifiée de soi dans lequel on reconnait partout la présence radieuse de Dieu. C'est l’expérience de la vie dans son immanence à laquelle on accède spontanément quand on
cesse de penser de manière dualiste et que la conscience s’éveille à la réalité du moment
présent dans l'unité avec tout. Cela s'appelle... la joie !
Tu dis qu'"être religieux" est « se tenir proche du réel ». Tu es donc éloigné du réel pour vouloir t'en rapprocher?
Pour moi être religieux est simplement savoir joyeusement que tout est Dieu, créé par Dieu, en Dieu. Cela s'appelle... l'amour ! C'est percevoir qu’il n’existe que le divin réel, que toi, moi, tout est divinement réel, que tout est un, que nous sommes déjà dans le royaume, relié à tout au sein de la joie d’être, ouverts à la splendeur de la vie et de la célébration que tout est parfait tel que c'est. Nous ne sommes donc pas «impuissants à résoudre le mystère », cher ami inconnu, nous pouvons être pleinement puissants à vivre le merveilleux mystère du monde sans aucun désir de résoudre quoi que ce soit, parce que le monde n'est pas une énigme à résoudre. C'est un présent à partager et un miracle à célébrer. C'est facile pour peu qu'on sorte le nez des livres et qu'on s'abandonne réellement à la présence en réalisant librement son désir avec amour et sans peur. Ouvre donc les yeux et reviens à la vraie philosophie qui est amour de la sagesse. Laisse tomber ta croyance en un Dieu imaginaire, abandonne la rigide et mortellement ennuyeuse méditation Zen et entre avec nous dans la Joîa, la divine danse du bonheur. Viens être pleinement toi-même dans l'espace sacré de l'extase de vivre et tu verras que tu es déjà ce que tu cherches. Un Dieu vivant sur la Terre, un Christ déjà ressuscité et un Bouddha déjà réalisé. Après l'humble éloge de la faiblesse, célèbre maintenant fièrement ta puissance.
Tu dis qu'"être religieux" est « se tenir proche du réel ». Tu es donc éloigné du réel pour vouloir t'en rapprocher?
Pour moi être religieux est simplement savoir joyeusement que tout est Dieu, créé par Dieu, en Dieu. Cela s'appelle... l'amour ! C'est percevoir qu’il n’existe que le divin réel, que toi, moi, tout est divinement réel, que tout est un, que nous sommes déjà dans le royaume, relié à tout au sein de la joie d’être, ouverts à la splendeur de la vie et de la célébration que tout est parfait tel que c'est. Nous ne sommes donc pas «impuissants à résoudre le mystère », cher ami inconnu, nous pouvons être pleinement puissants à vivre le merveilleux mystère du monde sans aucun désir de résoudre quoi que ce soit, parce que le monde n'est pas une énigme à résoudre. C'est un présent à partager et un miracle à célébrer. C'est facile pour peu qu'on sorte le nez des livres et qu'on s'abandonne réellement à la présence en réalisant librement son désir avec amour et sans peur. Ouvre donc les yeux et reviens à la vraie philosophie qui est amour de la sagesse. Laisse tomber ta croyance en un Dieu imaginaire, abandonne la rigide et mortellement ennuyeuse méditation Zen et entre avec nous dans la Joîa, la divine danse du bonheur. Viens être pleinement toi-même dans l'espace sacré de l'extase de vivre et tu verras que tu es déjà ce que tu cherches. Un Dieu vivant sur la Terre, un Christ déjà ressuscité et un Bouddha déjà réalisé. Après l'humble éloge de la faiblesse, célèbre maintenant fièrement ta puissance.
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