La lumière de son soleil. Dans la chair déchiquetée de la nuit du monde, il y a la lumière de son soleil. On dirait qu'il n'a aucune force, son soleil. Sa lumière semble aussi faible et fragile que la plume écrasée d'un rouge gorge aveugle. Et pourtant, Dieu sait qu'elle est plus puissante que les mille bombes atomiques créées par la bêtise humaine. Même à des centaines de kilomètres, j'entends le souffle de sa présence qui palpite dans la poitrine du matin. Je vois la rivière de ses étoiles qui coulent entre les cuisses du ciel. Et je bénis mon existence de mendiant ébahi par la merveille de son éclat de brin d'herbe. Même mon ami le silence du roc est étonné par son chant d'eau pure. Parce qu'il sait que pareille lumière guérit tous les maux de la Terre. Parce qu'il a compris qu'elle apporte aux hommes le remède à toutes les violences. Sa luminosité ressemble à la clarté du matin de la naissance du Christ. Aussi simple qu'un envol de libellule dans un soir d'avril. Un pur don de pluie amoureuse sur la terre séchée. Et sans rien chercher, pure offrande, elle recouvre de son lourd manteau de diamants chauds les galaxies sanglantes qui fracturent les jambes gelées du temps. Cette lumière, c'est la douceur étincelante de son sourire. C'est l'infinie tendresse de son sourire. Ô l'impalpable frémissement qui émeut les nuages quand ses lèvres et ses yeux s'illuminent en riant aux éclats dans les bras de son divin mystère! Les anges en seraient jaloux si elle ne leur avait déjà appris un jour le miracle de la jouissance. Car sous la neige rayonnante de sa douceur ensoleillée il y a le feu sauvage du volcan qui explose de joie érotique. Il y a les griffes de la lionne qui dévore le rouge calice des orgasmes rugissants. Il y a les caresses splendides qui enfoncent leurs mains de cendre et d'or dans le ventre boueux des montagnes de la volupté. Jamais peut-être on n'a vu dans toute la voie lactée alliance si parfaite de satin, de papillon et de foudre. Je ne peux pas vous dire son nom : seulement vous assurer qu'elle est plus belle que la beauté, plus heureuse que le bonheur et meilleure que la bonté.
dimanche 23 décembre 2012
La joie d'aimer sa lumière
La lumière de son soleil. Dans la chair déchiquetée de la nuit du monde, il y a la lumière de son soleil. On dirait qu'il n'a aucune force, son soleil. Sa lumière semble aussi faible et fragile que la plume écrasée d'un rouge gorge aveugle. Et pourtant, Dieu sait qu'elle est plus puissante que les mille bombes atomiques créées par la bêtise humaine. Même à des centaines de kilomètres, j'entends le souffle de sa présence qui palpite dans la poitrine du matin. Je vois la rivière de ses étoiles qui coulent entre les cuisses du ciel. Et je bénis mon existence de mendiant ébahi par la merveille de son éclat de brin d'herbe. Même mon ami le silence du roc est étonné par son chant d'eau pure. Parce qu'il sait que pareille lumière guérit tous les maux de la Terre. Parce qu'il a compris qu'elle apporte aux hommes le remède à toutes les violences. Sa luminosité ressemble à la clarté du matin de la naissance du Christ. Aussi simple qu'un envol de libellule dans un soir d'avril. Un pur don de pluie amoureuse sur la terre séchée. Et sans rien chercher, pure offrande, elle recouvre de son lourd manteau de diamants chauds les galaxies sanglantes qui fracturent les jambes gelées du temps. Cette lumière, c'est la douceur étincelante de son sourire. C'est l'infinie tendresse de son sourire. Ô l'impalpable frémissement qui émeut les nuages quand ses lèvres et ses yeux s'illuminent en riant aux éclats dans les bras de son divin mystère! Les anges en seraient jaloux si elle ne leur avait déjà appris un jour le miracle de la jouissance. Car sous la neige rayonnante de sa douceur ensoleillée il y a le feu sauvage du volcan qui explose de joie érotique. Il y a les griffes de la lionne qui dévore le rouge calice des orgasmes rugissants. Il y a les caresses splendides qui enfoncent leurs mains de cendre et d'or dans le ventre boueux des montagnes de la volupté. Jamais peut-être on n'a vu dans toute la voie lactée alliance si parfaite de satin, de papillon et de foudre. Je ne peux pas vous dire son nom : seulement vous assurer qu'elle est plus belle que la beauté, plus heureuse que le bonheur et meilleure que la bonté.
samedi 8 décembre 2012
La joie de jouer
Ne rien attendre, agir sans but, dans la simple joie d'être là. Dans la joie d'intensifier le bonheur d'exister avec ses amis. Se réjouir de ce qui arrive, quoi qu'il arrive. S'émerveiller de tout ce que la source crée avec un infini étonnement qui s'étonne de lui-même. Voir que rien n'est sérieux, que tout n'est qu'un jeu. Savourer d'être soi-même un jeu qui joue avec lui-même. Voir la beauté infinie de l'infini jeu du monde. Et se remercier pour la grâce d'être le joueur, le jeu et le joué.
samedi 17 novembre 2012
La joie de la félicité
Montant de mon sexe, la joie de la liberté
Repose dans mon ventre dans la terre de la sérénité,
Se dilate dans ma poitrine dans le feu de l'enthousiasme,
Se déploie dans mon coeur dans l'eau de l'amour,
S'exhale dans ma gorge dans l'air de la gaieté,
Se répand dans ma bouche dans les saveurs de la volupté,
Irradie dans ma tête dans les couleurs de l'enchantement
Et rayonne partout dans la lumière de la félicité.
dimanche 11 novembre 2012
La joie d'écrire
Ecrire, c'est planter des graines de nuit dans la neige vierge du silence et voir peu à peu le monde être illuminé par les étoiles du sens.
Etonnement de sentir vibrer le mystère de la vie dans les formes mortes du langage.
Joie de voir la magie du réel se recréer plus puissante encore dans la chair des mots.
Emerveillement de voir naître et renaître le souffle de l'esprit dans la danse de la matière.
Miracle de l'écriture : exprimer pour l'éternité l'inexprimable fugacité du vivant.
Laisser la plume saisir au vol la vigueur extraordinaire du printemps
Et sourire de voir s'envoler vers le ciel l'insaisissable oiseau de sa beauté.
mercredi 7 novembre 2012
La joie d'être père
De toutes les joies que la vie offre pour le bonheur en ce monde, celle de la paternité est une des plus profondes et des plus solides.
La paternité m'a apporté pour l'éternité tendresse sacrée, humilité immense, allégresse sans borne.
Et gratitude infinie : chacun de mes enfants m'a plus appris sur la sagesse que tous les maîtres spirituels réunis.
Gaïa, la stabilité féconde de la terre
Arthur, la puissance jubilatrice du feu
Manon, l'abondance affective de l'eau
Vanille, la liberté imaginative de l'air
Miracle de la paternité : retrouver dans chaque visage aimé un peu de soi, un peu de l'autre, et beaucoup de cet alliage de mystère et d'évidence qu'on appelle l'amour.
Jamais je ne remercierai assez le ciel et la terre pour la grâce d'être leur père.
Jamais je n'oublierai la douceur printanière de leurs rires d'enfants dans l'hiver de ma vieillesse.
Et sans cesse je savoure la joie de leur existence.
jeudi 18 octobre 2012
La joie de ne rien chercher
Tout le monde cherche le bonheur, alors que seule la joie existe, et c’est parce qu’on le cherche qu’on la perd.
jeudi 11 octobre 2012
dimanche 5 août 2012
La joie d'être instinctif
L'éveil est la disparition de toute répression, toute limitation, tout conditionnement.
Il ne reste que la joie de la liberté, l'innocence de l'enfant, la paix de l'éternelle nouveauté.
Et l'émerveillement sauvage de tout vivre pleinement spontanément sans rien contrôler.
Joie instinctive de l'éveil !
mardi 3 juillet 2012
La joie d'être simple
Ne parler que de ce que je connais, de ce que je vis, de ce que je suis, de ce que je sais être vrai, juste et bon pour tous,avec amour et avec joie.
Ne faire que ce que je sais être bon, ce que je sais donner de la joie à tous, ce que j'aime de tout mon être, qui me donne enthousiasme et sérénité, avec amour et avec joie.
Ne voir que ce qui existe, ne m'intéresser qu'à ce qui augmente la joie et l'amour, ne penser qu'à ce qui éclaire la vie par la lumière de la béatitude, avec amour et avec joie.
N'être qu'un avec ce qui est, dans la simplicité de l'enfant qui dit oui au monde, de l'animal qui joue avec la nature, du sage qui danse dans le ciel, avec amour et avec joie.
la joie d'être sauvage
Libre, infiniment libre, sans devoir et sans obligation, sans maître et sans disciple, sans voie et sans discipline, sans origine et sans finalité, sans philosophie et sans religion, sans enseignement et sans doctrine, sans passé et sans avenir, sans cause et sans effet, sans regret et sans espoir, sans désir et sans volonté, sans habitude et sans effort, sans loi et sans ordre, sans raison et sans mystère, sans sujet et sans objet, sans intérieur et sans extérieur, sans Dieu et sans monde, sans présence et sans absence, sans absurdité et sans compréhension, sans obscurité et sans lumière, telle est la joie de l'éveil : sauvage.
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