mercredi 7 mars 2012

La joie de ne rien chercher




Dans la grâce de cet instant, tu peux trouver le paradis si tu cesses de chercher autre chose que ce qui est et que tu ouvres les yeux à la splendeur de la vie.

Le paradis n'est rien d'autre que la joie d'être totalement présent à la merveille absolue de ce qui est, tel que c'est, infini miracle de l'existence ordinaire, à chaque seconde, chaque évènement, chaque action, chaque être.

Le miracle n'est rien d'autre que d'être toi-même cela, ce paradis, cette joie d'être conscience infiniment renaissante de la grâce de cet instant, exactement tel qu'il est, parce qu'il est Dieu.

Sois pure conscience de ce qui est, cette pure grâce qui danse, cette pure auto-création qui se déploie dans la chair du grand mystère, cette jouissance divine de ta divine humanité, cette libre célébration de Dieu par Dieu dans chaque perception, chaque création, chaque expérience de ce monde pure splendeur, pure magie, pure beauté.

Ne vois-tu pas que tu es l'absolu?

Ne vois-tu pas que tu es ce que tu cherches?

Célèbre la joie de ne rien chercher et de tout trouver.

Libre de tout passé et de tout futur.

De tout désir et de toute peur.

De tout espoir et tout regret.

Pure présence.

Pure création de vie.

Pure plénitude de joie.

Pure sensation d'amour.

Tu es cela.

Le paradis.

dimanche 4 mars 2012

La joie de donner




Prend ton argile et fais-en une coupe

C'est son espace intérieur qui lui permet d'accueillir l'eau de la source et d'étancher ta soif et celle de tes enfants


Prend ta maison et donne lui une porte et des fenêtres

C'est par leur ouverture que peut pénétrer la lumière pour toi et tes enfants


Prend ta roue et fixe lui des rayons

C'est par le vide de son moyeu central que ton char peut vous emporter vers l'océan


Sois l'espace intérieur, au centre de ton être

C'est grâce à la joie d'être vide que tu peux connaître la joie de donner tout

lundi 13 février 2012

La joie d'être simple




Si tu ne deviens pas comme un petit enfant, tu n'entreras pas dans le royaume.

Simplicité de l'enfant, qui ne juge pas la réalité et se contente de la vivre pleinement, de tout son être, par toute la puissance de son désir, avec toute la lumière de sa joie et la force de sa raison !

Les enfants sont nos plus grands maîtres, et je proposerais bien un renversement politique en instaurant un droit de vote - et de candidature aux élections - seulement pour les moins de 18 ans !

Mais nos enfants sont si conditionnés par la bêtise éducative des adultes qu'ils perdent leur simplicité de plus en plus tôt et qu'il faut souvent attendre la vieillesse pour qu'ils puissent renaître à leur sagesse naturelle.

A quand un parti de la sagesse, c'est-à-dire de l'enfance, pour remettre ce monde à l'endroit et cesser de détruire la sublime beauté de la création ?

Ce parti est déjà là, dans ton coeur d'enfant.

mardi 7 février 2012

La joie d'être libre



La joie apparaît quand tu perçois que tu ne fais aucun choix, jamais.

Que tu ne prends aucune décision. Que tu n'es responsable d'aucune de tes actions.

C'est la vie en toi qui choisit, qui décide, qui est responsable de tout ce que tu fais.

C'est Dieu qui fait tout ce que tu fais.

Comme le lion caresse sa lionne, comme l'arbre danse dans le vent, comme l'étoile brille dans la nuit.

C'est la vie qui danse en toi et t'invite au bonheur d'être créateur de toi-même.

Alors prends conscience que tu es la vie, que tu es Dieu, que tu es tout, et tu te sentiras totalement libre, plein de joie, enthousiaste et serein, dans chacune de tes actions.

Illusion du libre arbitre, et vérité de la seule liberté : dire oui à ce qui est, tel que c'est, dans la joie du présent.

Tu es cela.

Joie, sens et beauté.

jeudi 26 janvier 2012

la joie de l'abondance




Infinies sont les joies immédiatement possibles à tous en tout temps. Et la plus profonde de toutes, la joie d'être conscience, infinie source d'amour pour tout ce qui est et mère de toutes les autres joies de la vie.

Le malheur dans lequel se débat l'humanité aussi est source de joie, et tout ce que le mental juge mauvais parce qu'il n'en comprend pas le sens et la divine présence.

Nous habitons le royaume de l'abondance, et tous déplorent le manque.

Manque de temps, alors que le présent est éternellement offert.

Manque d'argent, alors que nous sommes riches au-delà de toute mesure.

Manque d'amour, alors que tout nous aime et est infiniment aimable.

Sources, papillons, mousses, sommets et étoiles !

Tout est là disponible pour nous réjouir du miracle des miracles : la surabondance du réel dans la beauté unique de chaque instant et les plages de lumière pour accueillir nos danses d'amour.

C'est la vie que je célèbre !

Et chaque sourire d'enfant est le temple sacré qui abrite la plus belle des joies, la douce clarté d'être père et mère de l'abondance.

lundi 9 janvier 2012

L'alchimie de la joie




La terre n'a pas besoin de plus de richesse, de plus de puissance ou de plus de savoir pour vivre dans le bonheur.

Elle a seulement besoin de plus d'amour.

Parce que l'amour nous rend plus riche que toute richesse, plus puissant que toute puissance, plus savant que tout savoir.

L'amour nous rend même plus heureux que tout bonheur !

Comment éveiller notre amour ?

En activant notre joie.

Le bonheur est l'océan de béatitude auquel nous amène directement le fleuve de la joie quand on se laisse emporter par le courant de l'amour.

Et la joie, comment l'éveiller?

En réalisant notre désir essentiel, qui est de vivre pleinement ce que nous sommes.

C'est pour cela que j'ai créé la Joîa, l'alchimie de la Joie.

La Joîa est le nom que j'ai donné au processus d'alchimie affective et spirituelle par lequel je transmute le plomb du malheur en or de la joie.

En quelques dizaines de minutes de pratique les tristesses se transforment en allégresse, les colères se transmutent en enthousiasme et les peurs se dissolvent en sérénité.

Par la seule magie de la réalisation de notre plus grand désir, qui est l'amour.

Répandons la Joîa sur le monde et la terre ne sera bientôt plus qu'un coeur vibrant de bonheur.

dimanche 1 janvier 2012

La joie de la naissance de JOÎA




1er janvier 2012 : une bonne date pour annoncer la naissance de ma merveilleuse création la JOÎA !

Finalement, c'est arrivé ! Après toute cette si longue période de gestation, cette pratique que je porte maternellement dans mon ventre avec tant d'amour depuis des dizaines d'années vient d'être mise au monde et je peux enfin lui donner le prénom qu'elle mérite.

Et quel meilleur nom que JOÎA pour appeler cet Art du Bonheur dont l'essence même est l'activation de la joie ?

Fille de Biosophie et de Biodanza, petite fille de philosophie et de poésie, de danse et de mystique, JOÎA est d'une beauté, d'un charme et d'une vitalité extraordinaires.

Elle a déjà enchanté des centaines d'âmes au cours de ces dernières années et je sens qu'elle va à présent déclencher une véritable épidémie de bonheur sur notre planète.

Je rends grâce à la vie de m'avoir fait l'honneur de lui donner le jour.

Je remercie Eros de m'avoir fécondé au sein de mon Chaos, je remercie toutes les sages femmes et les sages hommes qui m'ont aidé à la porter et à l'accoucher avec tant de tendresse, et je me remercie moi-même d'avoir assumé la folle liberté et la puissance magique du créateur en moi.

Je souhaite une belle et longue vie à JOÎA et j'invite tous ceux qui en sentent l'appel à m'aider à la faire grandir pour qu'elle apporte aux humains toute la sérénité, l'enthousiasme, la béatitude et l'amour dont ils ont besoin pour faire de notre Terre le paradis qu'elle a toujours été.

mercredi 28 décembre 2011

La joie de l'enchantement



Ce qu'il y a de merveilleux avec la Joie de l'éveil, ce qu'il y a de proprement miraculeux dans l'irruption de la conscience d'être au sein de l'éternel présent, c'est que cette Joie s'accompagne de toutes les autres joies de la vie en intensifiant chacune d'elle au même degré de béatitude qu'elle. Il n'y a alors plus de désir de vivre autre chose que ce qui est, c'est bien la fin de la soif dont parle Bouddha, une absence de recherche qui produit en permanence un sentiment de paix infinie, une liberté parfaite et une détente délicieuse qui ne dépend de rien et ouvre à tout. Le bonheur suprême est donc là sans effort, partout, toujours, pure joie de vivre à laquelle rien ne manque... Et je peux ronronner comme un chat étendu dans le soleil...

Et en même temps la vie continue avec sa dynamique érotique spontanée. Des désirs naissent librement à leur rythme comme autant d'illuminations du réel et le bonheur de fond de la béatitude vient s'enrichir de multiples bonheurs de surface qui accueillent gaiement toutes les joies et les plaisirs de la vie. Le désir-joie de manger une pomme, de contempler les enfants qui jouent, d'aller marcher dans le soleil, de recevoir ou donner une caresse, d'écrire un poème, de prendre des nouvelles de la famille, de chanter une ode à la vie, de soulager une âme, de parler avec un ami, de lire un sage, de faire l'amour, de danser sous la pluie et suprême volupté, faire la vaisselle en écoutant de la musique...

A l'opposé de tout ascétisme, l'extase d'être conscience se trouve alors immédiatement parfumée par toutes les sensations, les couleurs, les odeurs, les saveurs, les sons et les formes du monde avec une perpétuelle fraîcheur et une imprévisible nouveauté. La joie d'être conscience devient extase d'être le monde, et sa béatitude initiale ne fait plus qu'un avec l'amour. C'est ce que j'appelle l'enchantement. Plus encore que le bonheur d'être au paradis, la béatitude d'être le paradis.

Et le désir-joie qui naît ici c'est d'appeler "séances d'enchantement" mes consultations de Biosophie auxquelles je n'ai jamais trouvé de nom adéquat. Je préfère à félicitation, macariotisation ou béatitification...

Etre un enchanteur? Me encanta!

mardi 27 décembre 2011

La joie d'être lumière




Ne combat pas l'obscurité, laisse jaillir la lumière.

Ne combat pas l'ego, laisse s'exprimer la grâce.

Ne combat pas la violence, laisse irradier la paix.

Ne combat pas la tristesse, laisse exploser la joie.

samedi 24 décembre 2011

La joie de Noël



Quel est le sens de la naissance du Christ ?

C'est la joie de notre résurrection au sein de la vie éternelle.

Le Christ, c'est l'ego.

Le corps, c'est la croix.

La crucifixion du Christ signifie la mort de l'ego - la disparition de l'illusion de notre existence séparée et autonome.

L'éveil à la réalité.

Quand l'ego disparait sur la croix du corps, il ne reste plus que Dieu.

C'est alors qu'apparait la seule liberté, le seul véritable bonheur.

La joie infinie et éternelle d'être Dieu, c'est-à-dire la réalité de ce qui est dans toute sa bonté et sa beauté.

La conscience d'être béatitude.

Et l'amour infini de tout.

N'adorons-donc pas le Christ.

Laissons tranquillement Dieu le crucifier.

Voyons que l'ego n'est qu'une illusion.

Et vivons à chaque instant la résurrection de l'éveil.