lundi 18 avril 2011

La grande joie du pur amour




Quand l'esprit s'éveille à la réalité, le coeur se purifie immédiatement de ses peurs et la puissance créatrice de la vie - l'Eros - se libère peu à peu de tous les pathos qui le font souffrir.

Le désir érotique peut alors se déployer sereinement en étant libre des attachements et projections comme une pure joie d'être en relation avec l'être aimé à travers les vertus du pur amour.

Douceur, générosité, compassion, toutes les forces de l'âme s'unissent alors pour cultiver le bonheur de l'autre sans rien attendre en retour puisque sa joie augmente spontanément notre propre joie d'être.

L'Eros se magnifie alors en amitié, puis tendresse, adoration et vénération de l'être aimé, et un nouveau sentiment d'amour sans limite apparaît partout dans l'atmosphère qui entoure l'être aimé et magnifie toute l'existence en une expérience d'extase qui peut englober jusqu'à la totalité de l'univers.

Cette extase prend la valeur d'un nouveau bonheur qu'on peut appeler enchantement et qui est la marque du véritable état amoureux.

La vocation la plus haute de la culture - et la tâche la plus urgente de l'éducation - est de libérer la force d'Eros du pathos qui l'emprisonne et auquel on l'identifie le plus souvcent, pour instaurer entre les êtres des relations d'amour sans attachement, des relations vertueuses sans vice, jusqu'à répandre sur la Terre l'esprit de pure fraternité et de communion qui est l'essence de la religion et la plus profonde mission du politique.

Libérons donc notre esprit de ses illusions, purifions notre coeur de ses pathos et la grande paix règnera sur Terre.

jeudi 14 avril 2011

petit et grand bonheur



Il existe deux sortes de bonheurs.

Le petit, qui est la joie de sentir l'harmonie entre moi et le monde, la joie d'être satisfait par ce que je vis, la joie de percevoir que tout va bien dans ce qui se passe et que tout va pour le mieux, malgré les souffrances du monde.

Bonheur déjà immense que ce petit bonheur !

Et puis il y a le grand bonheur, qui est la joie de sentir qu'il n'y a pas de différence entre moi et le monde, la joie de percevoir l'absence de quelqu'un pour être satisfait ou insatisfait par la vie, la joie de percevoir que tout est parfait depuis toujours, la joie de se sentir être Dieu, l'éternelle présence sous les phénomènes.

Bonheur infini que ce grand bonheur...

mardi 5 avril 2011

vers l'océan du bonheur





Il n'y a qu'une voie pour atteindre l'océan du bonheur : remonter à la source du désir et nous abandonner corps et âme dans le fleuve de la joie en nous laissant porter par le courant de l'amour.

mercredi 30 mars 2011

ne vous indignez pas : comprenez et aimez !




L'indignation est le type même du sentiment moraliste qui naît de l'incompréhension et ne fait qu'ajouter de la tristesse et de la colère à la vie.

Qu'est-ce que s'indigner ? C'est se mettre en colère contre une injustice (ou ce qu'on interprète comme tel). Lutter contre l'injustice est une bonne chose, car c'est agir pour créer les conditions du bonheur de tous. Mais jamais agir par colère est une bonne chose. Car la colère est opposée à l'amour. La colère tend à nous faire agir avec passion et donc excès et un certain aveuglement contre l'auteur de l'injustice, elle nous amène à agir avec violence, à dénoncer, à critiquer, à disqualifier, bref à détruire la paix, alors que l'amour tend à nous faire agir pour le bien de tous avec raison et donc avec vertu, c'est-à-dire douceur et générosité.

L'indignation est destructrice de paix, alors que l'amour invite à être créateur de paix.

L'indignation est manque d'humilité et refus du réel, alors que l'amour est pleine humilité et acceptation du réel. Y compris son désir d'aider ceux qui en ont besoin !

S'indigner c'est ne pas comprendre que nécessairement les ignorants ne peuvent agir que comme des ignorants, les fous que comme des fous, les stupides que comme des stupides, les avides que comme des avides. Construire des centrales nucléaires, empoisonner les aliments, faire la guerre, cultiver le luxe en ignorant la misère, autant de signes de stupidité et d'ignorance que l'indignation ne peut que renforcer, par une stupidité de plus, car l'indignation est la colère face à l'action de l'autre, dont l'origine est en réalité notre propre impuissance à aimer.

S'indigner c'est ne pas comprendre la profonde sagesse de Dieu et c'est croire que les hommes ont un libre arbitre.

Comprenons donc les stupides et les ignorants, comprenons les pervers et les méchants, et aimons en chacun l'être faible et l'enfant blessé qui n'a pas trouvé d'autre moyen pour chercher sa joie que de faire le mal autour de lui pour se venger des violences qu'il a subies depuis l'enfance.

Ne vous indignez pas : comprenez et aimez, et donnez aux stupides et aux faibles ce dont ils ont besoin, la joie de devenir intelligents et forts, et l'amour d'eux-mêmes en apprenant à faire le bien.

Quand vous sentez une colère monter contre une injustice, quand vous sentez monter en vous le poison moraliste et faussement éthique de l'indignation, transformez la en amour et cherchez à comprendre, à aider, à mettre de la lumière et de la force là où il y en a besoin.

Et commencez pas vous-mêmes !

mercredi 23 mars 2011

Le bonheur est dans la tendresse




Le bonheur n'est pas dans la puissance, l'argent ou la gloire, il est dans la tendresse. L'alliance entre l'amour et la paix, l'abandon à la confiance d'être pleinement soi, pleinement vivant, pleinement présent, dans l'impensable mais bien réelle communion des âmes et des corps qui naît spontanément quand il n'y a plus aucune place pour la violence, parce qu'il n'y a plus que l'amour.

La tendresse, le "tendre vers l'être", c'est l'abandon à la pureté de l'amour sans recherche d'autre chose que le plaisir d'être ensemble. Seulement être là, dans la partage, à savourer la splendeur de l'instant, dans le royaume du réel.

Le chemin vers la tendresse est simple, infiniment simple. Son nom semble faible alors qu'il est en réalité l'expression de la plus haute puissance en ce monde. Le chemin vers la tendresse, c'est la douceur.

Bienheureux les doux, parce qu'ils habitent le royaume de la tendresse.

samedi 12 mars 2011

la joie par l'humour






Quand ça va mal, il existe un remède miracle pour sortir de la tristesse et retrouver la Joie. Une pensée magique, que seuls les sages peut-être ont la folie d'avoir constamment en tête, mais que les fous que nous sommes peuvent parfois avoir la grâce de comprendre dans ces inexplicables éclairs de sagesse qu'on appelle l'humour.

Cette pensée est la suivante : pourquoi s'en faire, puisque rien ne peut être autrement que comme cela est ? Comprendre que tout arrive nécessairement comme cela arrive sans que rien ni personne ne puisse rien n'y changer engendre immédiatement une joie infinie qui libère de toute volonté de changer quoi que ce soit à la réalité, unique source de tristesse, pour se réjouir inconditionnellement de ce qui arrive quelle qu'en soit la teneur, et sans rien perdre ni de la perception lucide de sa valeur plus ou moins bonne ou mauvaise ni le désir de l'améliorer pour notre plus grand bonheur. Comment réaliser ce prodige, qu'on peut assimiler à une véritable libération ?

Je deviens joyeux malgré ma tristesse quand je comprends que la réalité est parfaite, qu'elle me plaise ou non, pour peu que je la considère d'un point de vue non personnel, en la considérant dans sa totalité et sa nécessité intrinsèque. Il n'existe et ne peut exister en effet qu'une seule réalité, celle-là même qui arrive en ce moment même, qu'on peut donc à bon droit et contre toute attente appeler "parfaite" puisqu'elle est nécessairement la meilleure possible (ou la pire, ce qui revient strictement au même, ce qui est d'ailleurs encore plus risible).

Cette étonnante quoiqu'évidente vérité a été exprimée en son temps par Spinoza en termes assez comiques, ce qui fait d'ailleurs de ce philosophe réputé austère peut-être le plus drôle de tous les temps : "dans la mesure où je comprends pourquoi je suis triste, écrit Spinoza, je deviens joyeux." Dans la mesure en effet où je comprends que je suis triste parce que je ne perçois pas la nécessaire et constante perfection du réel qui m'attriste, je m'éveille instantanément à la contemplation émerveillée de cette perfection et vois ma tristesse se transformer en joie, tout en comprenant que cette tristesse elle-même était parfaite et qu'elle ne pouvait pas ne pas arriver, pas plus d'ailleurs que la joie nouvelle de ma compréhension.


Pour dire autrement ce grand paradoxe, c'est dans la mesure où je comprends que je ne possède aucun libre-arbitre et que je suis comme tout le monde absolument soumis au destin que j'accède à la plus haute liberté.

Ainsi tout en ce monde peut-il devenir source de joie, y compris les pires tristesses et sources de tristesses, pour qui possède la sagesse ou à défaut l'humour.

mercredi 2 mars 2011

Comment activer son bonheur ?




La meilleure méthode que je connaisse pour générer le sentiment de bonheur est une méditation particulière que j'appelle l'activation des 5 joies.

Cette activation est une méditation assise, immobile et silencieuse qui peut être accomplie n'importe où et par n'importe qui sans avoir besoin d'aucune connaissance ni apprentissage.

Elle se pratique en 5 étapes et peut durer le temps qu'on désire. Elle est indiquée lorsqu'on sent que notre niveau de bonheur a besoin d'être activé ou simplement quand on désire intensifier et savourer la joie d'être, dans un moment d'écoute, de contemplation ou pour libérer l'intuition lors d'une problématique à résoudre ou une décision existentielle à prendre.

Pour commencer il est important de s'asseoir dans un lieu calme et agréable en adoptant une position confortable sans aucune tension musculaire, si possible en tailleur pour un contact maximum avec la terre.

La première étape consiste à activer la joie de la sérénité. La conscience dirige son attention sur toute la partie inférieure du corps en dessous du nombril et active les sensations de plaisir liées au mouvement de l'énergie vitale à partir du chakra racine qui s'ouvre doucement. La respiration abdominale se fait en abaissant le diaphragme et à chaque nouvelle expiration on détend un peu plus toute la zone inférieure qui devient plus réceptive et sensible à l'irradiation de l'énergie qui monte depuis la terre et devient de plus en plus voluptueuse, comme une eau chaude et lumineuse. Peu à peu toute la partie inférieure est animée par une sensation d'unité et de paix. L'esprit se concentre alors sur la perception de la plénitude ressentie, l'absence de tout manque et de tout stress, la stabilité de la terre qui peut nourrir sans problème les besoins essentiels du corps par une nourriture saine, un sommeil profond et une vie prudente. La conscience accueille la présence de la paix que rien ne peut détruire et la joie d'être s'installe alors comme une base de bonheur solide dans toute cette partie du corps.

Lorsque la conscience est suffisamment remplie de sérénité, l'attention se porte sur la zone du plexus solaire et du coeur. L'énergie du ventre est alors aspirée vers le haut avec un peu plus d'intensité et d'ouverture de la poitrine à chaque inspiration et à chaque expiration elle est relâchée vers le bas. La colonne vertébrale est souple comme une liane, le bassin est relâché et mobile, les épaules se relachent, les jambes peuvent s'ajuster pour dissoudre des tensions. L'énergie terre se charge alors de l'énergie feu du désir et l'énergie de la motivation, la joie d'être vient se colorer d'émotions vitales et affectives liées à la joie d'agir et la respiration se fait plus intense et profonde tout en restant calme et naturelle. L'esprit se concentre sur tous les bonheurs à venir, sur les actions possibles dans les minutes, les heures et les jours à venir pour aller dans la direction de la création de son plus grand bonheur possible. Les ondes de l'énergie vitale peuvent irradier dans les bras jusqu'aux mains qui peuvent s'ouvrir vers le ciel, les bras peuvent éventuellement se mettre en mouvement avec fluidité et poésie. Le corps peut commencer à se sentir vibrant de vie et d'aspiration à l'intensification du bonheur tout en restant profondément serein et présent dans l'ici et maintenant, détaché de tout désir portant sur le futur, sans tension donc, ni impatience, seulement dans la joie de se sentir prêt à de nouveaux bonheurs enthousiasmants à venir et à créer après la fin de la méditation. La joie d'être ajoute alors à la sérénité de base la coloration de l'enthousiasme.


L'attention se porte ensuite sur la partie supérieure du corps, la tête, d'abord les yeux fermés pour activer l'énergie spirituelle de type air à travers les perceptions sensorielles externes, d'abord l'espace, puis la peau, puis l'odorat et le goût. La respiration continue de faire monter l'énergie de sérénité et d'enthousiasme vers la tête qui se détend et devient aussi habitée par la présence de la joie d'être. Lorsque l'intensité du bonheur ressenti dans la totalité du corps est suffisante pour avoir une coloration de félicité, on peut ouvrir les yeux pour savourer la beauté des formes et des couleurs qu'on peut percevoir à l'intérieur de soi et non à l'extérieur. La joie d'être se colore alors d'émerveillement et le sentiment de dualité disparaît pour faire place à la sensation d'unité sans limite, commencement ni fin.

On peut alors terminer la méditation en ouvrant l'attention du mouvement de la conscience-énergie-joie à la totalité du corps qui intègre peu à peu la totalité du monde et s'abandonner le temps que l'on désire au sentiment de total bonheur que les traditions appellent béatitude ou nirvana, le bliss. On peut alors sentir dans le coeur la présence irradiante de la joie infinie qui est pure gratitude et qui est la source pure de l'amour. On peut alors diriger cet amour vers des personnes aimées, vers l'humanité entière, vers la nature, vers ce que l'on perçoit autour de soi, et entrer en profonde connexion de l'essence de ce que l'on contemple, dans un sentiment d'unité qui peut s'abandonner en intase ou extase béatifique qui incite au non-agir ou au contraire se transformer en intuition d'une action créatrice à accomplir.

La cinquième étape est une harmonisation des 4 énergies de la sérénité, de l'enthousiasme, de la félicité et de l'amour en une seule et même harmonie qui perdure tout au long de la journée et va s'enrichir de toutes les joies de la vie.

Rien n'est plus nécessaire, utile et efficace que cette méditation pour atteindre le bonheur, c'est pourquoi je la pratique intuitivement depuis plus de trente ans, avec toujours de plus en plus de facilité et spontanéité pour activer les 5 joies et ressourcer mon bonheur.

J'en ai fait la pratique centrale de la Biosophie, avec les deux pratiques périphériques que sont la biodanza et la philosophie.

Libre à chacun de la pratiquer et d'en découvrir les merveilles !

lundi 28 février 2011

la méthode du bonheur




Il n'y a qu'un seul chemin vers le bonheur, c'est d'avoir la sagesse de créer ici et maintenant les conditions de la joie.

Plus nous sommes dans la joie, plus nous sommes heureux.

Quelles sont ces conditions?

La première est la SECURITE. Qu'est-ce qui m'empêche de vivre dans la joie ? Ce sont d'abord les peurs. En percevant que la vie m'offre déjà ici et maintenant la possibilité d'accéder à la joie, en percevant qu'en réalité je ne manque de rien et que je ne risque rien, je peux voir que toutes mes peurs sont imaginaires. Je peux alors dissoudre mes tensions, apaiser mon stress, me détendre et m'abandonner à la confiance essentielle. Plus je suis en confiance, plus j'éprouve le premier sentiment de base du bonheur : la SERENITE.

La seconde est la CREATIVITE. Sur cette base de sérénité je peux maintenant percevoir quelle est l'action qui peut ici et maintenant me donner le plus de joie pour satisfaire au mieux mes besoins essentiels, solidifier ma sérénité et intensifier mon bonheur. Je peux alors réaliser cette action en laissant jaillir ma puissance créatrice sans me sentir lié ni au passé ni à l'avenir en étant pleinement conscient de l'instant présent et sans autre but que la joie d'agir. Plus j'agis dans la joie pour faire ce qui intensifie ma puissance d'être, plus j'éprouve le deuxième sentiment de base du bonheur, l'ENTHOUSIASME.

La troisième est la CONNAISSANCE. Habité par la sérénité de mon être au monde et motivé par l'enthousiasme de mes actions, je peux ouvrir ma conscience aux joies de la connaissance et amplifier mon bonheur par la perception de toutes les merveilles et les beautés du monde. Je peux alors accéder aux joies plus subtiles et plus complexes de la contemplation et de la vénération. Plus je développe ma connaissance, plus j'éprouve le troisième sentiment du bonheur, l'ALLEGRESSE, jusqu'à la plus haute FELICITE.

La quatrième est l'AMITIE. Rempli de joie par la libération de mon énergie et l'expansion de ma conscience, je peux alors établir une relation d'harmonie et de partage avec les autres et savourer les joies de la relation sans attachement ni projection. Je peux cultiver l'art de la communion par une saine communication en donnant et recevant avec douceur et générosité tout ce que je sens bon pour moi et pour les autres sur la base d'une communication claire. Plus je me relie à l'humanité par des liens d'amitié et plus je ressens le quatrième sentiment de base du bonheur, l'AMOUR.

Chacune des conditions rejaillit sur les trois autres et permet de renforcer notre base de sagesse et de sentir toujours plus en soi la puissance de la joie d'être soi en harmonie avec l'univers.

jeudi 17 février 2011

de la joie à l'amour




Lorsque je prends conscience de qui je suis, alors la Joie apparaît, puis la sérénité apparaît, puis l'enthousiasme apparaît, puis la béatitude apparaît et enfin il n'y a plus que l'amour.

L'éveil de la Joie est la disparition de l'illusion de l'existence d'un moi séparé et l'apparition de la splendeur de la Vie.

Il n'y a pas d'autre bonheur.

vendredi 21 janvier 2011

La maîtrise du bonheur



Avez-vous déjà remarqué que vous étiez maître de votre bonheur? Vous êtes le maître de votre bonheur parce que vous êtes en permanence libre de suivre l'élan de votre coeur. Et votre coeur ne vous invite qu'à une chose : à aller dans le sens de votre joie.

Ainsi vous n'avez rien à apprendre pour devenir un maître dans l'art d'être heureux. Vous êtes déjà un maître! Vous n'avez pas d'effort à faire pour trouver le chemin de l'allégresse, pas de technique à acquérir pour apprendre la gaieté, pas de maître à suivre pour trouver la béatitude. Vous savez déjà tout ce qui est bon pour vous, parce que vous possédez déjà toute la sagesse du monde en vous. Vous possédez la sagesse de la Vie qui a créé l'univers entier, parce que vous êtes la Vie. Vous êtes le cosmos. Vous êtes Dieu.

La seule chose nécessaire pour devenir un maître du bonheur est de réaliser que vous maîtrisez déjà votre bonheur, et cesser de croire que vous êtes ignorant, faible et impuissant. Vous êtes savant, fort et surpuissant. La seule chose à faire est de ne rien chercher à faire d'autre que ce qui vous donne le plus de joie, à vous et à tous. Car il n'y a pas de plus grande joie que d'agir pour la joie de tous ! Suivez seulement l'élan de votre coeur, agissez en écoutant la voix intérieure de la Vie en vous, du Dieu en vous, de l'amour en vous. Vous possédez en vous tous les pouvoirs de la Vie et ils sont infinis, et tous sont des sources infinies de joie, parce que la Vie ne désire qu'une chose, la joie !

Vous avez le pouvoir d'être vivant qui vous ouvre la porte de la joie de sentir que vous habitez un merveilleux corps ouvert à tous les plaisirs des sens, la joie sereine de la grande santé, de la grande respiration, de la grande habitation de notre mère la Terre ! Prenez soin de chaque cellule de votre corps... Elles sont sacrées !

Vous avez le pouvoir d'agir librement qui vous ouvre la porte de la joie de créer le paradis qui vous chante sur cette Terre, la joie d'oeuvrer à la joie de tous, la joie du travail, de l'art et de toutes les techniques qui embellissent la vie du monde ! Prenez soin de chacune de vos actions... Elles sont sacrées.

Vous avez le pouvoir d'être conscient qui vous ouvre la porte de la joie de connaître l'univers et de comprendre toutes les sciences de la vie, jusqu'à la plus haute sagesse, la joie sacrée de se savoir un avec la Vie ! Prenez soin de chacune de vos pensées. Elles sont sacrées.

Vous avez enfin le pouvoir d'aimer qui vous ouvre la porte de la joie d'être en relation avec tous les vivants, les joies de l'amitié, de la tendresse, de la sensualité, de la compassion et de la communion, la joie amoureuse d'être un avec tout ! Prenez soin de chacune de vos relations. Elles sont sacrées.

Bien sûr, pour user de tous ces pouvoirs, il vous faudra peut-être vous guérir de ces maladies humaines qu'on vous a inculqué pendant l'enfance dans vos familles et vos écoles, et qui se nomment la peur, la soumission et la haine. Il vous faudra peut-être vous libérer des conditionnements de votre mental qu'on a habitué à ne pas suivre l'élan du coeur, à réprimer vos divins instincts et à ne pas obéir à la sagesse de la Vie qui est en vous. Toutes ces écoles d'anti-Vie où on vous a appris à craindre la punition, à vous mépriser, à entrer en rivalité avec les autres, à devenir performant, jaloux et méfiants des autres et plus encore de vous-mêmes. Toutes ces écoles où on n'enseigne qu'à se faire violence pour obtenir des diplômes, devenir des consommateurs et où il semble que le but soit d'apprendre aux enfants à devenir des maîtres du malheur.

Mais la Vie est plus forte que tous les conditionnements et elle vous appelle à chaque instant à vous réveiller pour suivre l'élan de votre coeur et retrouver le chemin de la joie, de la liberté, de l'amour et de la sagesse spontanée des étoiles, des tournesols et des ours polaires.

Eveille-toi à la joie. Fais ce que tu aimes. Abandonne-toi à ton élan amoureux.

Tu es libre.

Découvre que tu es et sera toujours le maître de ton bonheur.